La
corde et la poulie
Le
plus simple appareil d'un puits est la poulie accrochée à
une potence au centre du puits hissant le seau à la hauteur
de la tête de celui qui tire l'eau. La corde où pend
le seau se loge dans la gorge de la poulie. Il suffit de tirer sur
la corde pour faire remonter le seau chargé d'eau. Pour égayer
l'ouvrage, la poulie peut être accrochée sur d'élégants
montants tripodes en fer forgé.
Puits
actionnés par un treuil
Un
cylindre de bois d'une longueur quasi égale au diamètre
du puits, placé horizontalement à la hauteur des épaules
de celui qui tire l'eau s'appuie sur la partie supérieure
de la margelle du puits. Pour exhausser le treuil, les maîtres
d'oeuvre ont utilisé des dalles de grès, des murs
maçonnés, des montants en fer forgés. A ses
extrémités une ou deux manivelles enroulent la chaîne
sur le cylindre. Il convenait de respecter d'élémentaires
règles de prudence et tout particulièrement éviter
le bras de la manivelle qui pouvait s'emballer comme un moulinet
sous l'effet de la traction du seau qui redescendait sans contrôle
dans le fût du puits.
La
mécanique à engrenage
A la Chapelle, la première mention d'un mécanisme
équipant le "grand puits" apparaît dans une
demande de subvention adressée au sous préfet en 1820
" la machine que le sieur Beaugrand de
Malesherbes a placé au Grand Puits...est d'une utilité
trop incontestable ... il ne serait plus possible de la rendre à
son propriétaire.., elle économise le temps, elle
diminue le travail et fournit de l'eau en plus grande abondance...
propre à procurer avec une grande économie de temps
l'eau qui est à une profondeur de deux cent seize pieds par
une seule personne sans risques et avec peu d'effort ".
Les
pompes
On
rencontre encore assez communément dans nos villages deux
types de pompes d'un usage désormais purement décoratif,
la pompe aspirante et foulante ou la pompe à chapelets ou
à godets. La première adossée à un mur
ou sur une solide planche se compose d'un tube de cuivre qui renferme
un piston actionné par le balancier qui aspire puis refoule
l'eau sous le seul effet de la pression atmosphérique. De
ce fait, ces pompes ne peuvent que remonter l'eau sur une dizaine
de mètres. On les installait le plus souvent au-dessus d'une
citerne ou d'un puits de faible profondeur. On rencontre encore
quelques vestiges des pompes à chapelets ou à godets.
Une chaîne sans fin munie de disques en cuir suiffé
ou de godets était entraînée par deux poulies
à gorge actionnées par une manivelle à main
ou motorisées.
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