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Achères-la-Forêt
Le terroir
aujourd'hui
d'après le tableau des "résultats" en 1785   
    
Surface totale
1452 ha
1260 ha
 
   
   
Terres labourables
761 ha
750 ha
Vignes
240 ha
Bois
247 ha
336 ha
Maisons, cours, jardins
20 ha
83 ha
Terrains à bâtir et parcs
-
38 ha
Chemins, roches, bruyères
164 ha
-
Voirie
-
44 ha
Friches
-
9ha
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Plan du canton
 
Plan d'intendance1782 - le Château
 
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Documentation.
Plan de la seigneurie de Meun (vers 1780). ADSM. E 82 et E 88 (registre)
Plan de la seigneurie d 'Achères (vers 1780). ADSM. E 82
Plan d'une partie de la seigneurie d'Achères (treillage posé en 1778). ADSM.E32
Plan d'intendance (1782). ADSM. 1 C 36 et procès-verbal d'arpentage 1C 7
 
Plan d'intendance1782 - Meun
   
 

Vers 1780, M. d’Argouges, marquis de La Chapelle, seigneur du lieu, mais aussi de Villiers, d’Achères et de Meun, fait refaire les terriers de ces trois seigneuries. Le principal document pour Villiers est daté de 1779. La similitude de technique, de présentation et d’écriture conduit à dater les autres plans, tant de Villiers que d’Achères et de Meun, d’une date très voisine. Les 6 planches de Meun (complétées par un registre) et les 8 d’Achères forment deux ensembles distincts.
Achères-la-Forêt fait ainsi partie des communes qui ont la chance de pouvoir se regarder, à la veille de la Révolution, à la fois dans un plan d’intendance royal et dans un plan terrier seigneurial.
Un quatrième document éclaire même un épisode souvent ignoré de l’histoire d’Achères, comme de tous les villages situés "aux reins de la forêt" (par exempte Le Vaudoué, Ury, Recloses...), entre 1770 et 1780 la construction d’un treillage de bois sur plusieurs kilomètres pour empêcher le gibier de la forêt, protégé par l’administration des chasses royales, de venir saccager les cultures du village.
Le château, ses parterres, son parc, la croix d’ allées qui y conduisent peuvent attirer les premiers regards on saisit leur surface, leur situation excentrée et on essaye de les imaginer dans le paysage d’aujourd’hui...
Le terroir
Achères fait partie des rares communes du canton dont la surface a diminué assez sensiblement depuis le XVIIIe siècle.
La disparition des 240 hectares de vigne n’a pas profité aux terres labourables, qui restent stables.
*une partie des zones en "roches et bruyères" est maintenant exploitée en bois, surtout dans le nord de la commune.
*la surface consacrée à l’habitat et aux "terrains" (à bâtir, d’agrément...) a augmenté considérablement, signe d’un village bien ouvert sur la vie moderne.

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