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Documentation:
Plan d’intendance (1787). ADSM. 1C 36 et procès verbal d’arpentage
1C 7
Château d’hier
La terre et seigneurie
de Rumont, érigée en marquisat en 1657, appartenait depuis
le début du XVIe siècle à la famille de Montliart.
Celle-ci soutint en son temps Henri IV, qui se serait parfois arrêté
au château sur la route de Malesherbes...
A partir du milieu du XVIIe
siècle, plusieurs Montliart exercèrent des charges royales
à Nemours et négligèrent un peu Rumont. Le domaine
garda cependant, côté cour et côté jardin, son
allure d’antan.
C’est à partir des
armées 1880 que la propriété s’est effilochée
et démembrée au fil des ventes et des successions. Il est
difficile aujourd’hui, sur le terrain comme sur le cadastre, de reconnaître
l’espace et les lignes du passé.
Le terroir
A la veille de la Révolution,
le vignoble de 80 hectares, facilement repérable sur le plan d’intendance,
se situait massivement sur la butte et ses pentes, mais aussi en parcelles
plus petites et plus dispersées sur le nord du terroir, vers Herbeauvilliers
et Amponville. Comme dans le reste du canton, ces vignes ont disparu.
Les
bois, qui couvraient une surface presque aussi étendue en quatre
principaux massifs, dont le parc du château, ont également
perdu beaucoup de leur importance et n’existent plus que par petites parcelles,
plutôt sur des terres libérées par la vigne. Comme
Fromont, Burcy et surtout Guercheville, Rumont est maintenant une commune
essentiellement agricole près de 95% de son sol est en culture!
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