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Rumont
Le terroir
aujourd'hui
d'après le tableau des "résultats" en 1787   
    
Surface totale
653 ha
661 ha
 
   
   
Terres labourables
474 ha
611 ha
Vignes
80 ha
-
Bois
73 ha
10 ha
Maisons, cours, jardins
27 ha
55 ha
Routes, chemins
16 ha
16 ha
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Plan d'Intendance (1787)
 
 

Documentation: Plan d’intendance (1787). ADSM. 1C 36 et procès verbal d’arpentage 1C 7

Château d’hier

La terre et seigneurie de Rumont, érigée en marquisat en 1657, appartenait depuis le début du XVIe siècle à la famille de Montliart. Celle-ci soutint en son temps Henri IV, qui se serait parfois arrêté au château sur la route de Malesherbes...
A partir du milieu du XVIIe siècle, plusieurs Montliart exercèrent des charges royales à Nemours et négligèrent un peu Rumont. Le domaine garda cependant, côté cour et côté jardin, son allure d’antan.
C’est à partir des armées 1880 que la propriété s’est effilochée et démembrée au fil des ventes et des successions. Il est difficile aujourd’hui, sur le terrain comme sur le cadastre, de reconnaître l’espace et les lignes du passé.

Le terroir

A la veille de la Révolution, le vignoble de 80 hectares, facilement repérable sur le plan d’intendance, se situait massivement sur la butte et ses pentes, mais aussi en parcelles plus petites et plus dispersées sur le nord du terroir, vers Herbeauvilliers et Amponville. Comme dans le reste du canton, ces vignes ont disparu.
Les bois, qui couvraient une surface presque aussi étendue en quatre principaux massifs, dont le parc du château, ont également perdu beaucoup de leur importance et n’existent plus que par petites parcelles, plutôt sur des terres libérées par la vigne. Comme Fromont, Burcy et surtout Guercheville, Rumont est maintenant une commune essentiellement agricole près de 95% de son sol est en culture!

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