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Villiers-sous-Grez
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Le terroir
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aujourd'hui
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d'après le
tableau des "résultats" en 1782
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Surface totale |
1075
ha
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1224
ha
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Terres labourables |
192 ha
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297 ha
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Vignes |
203 ha
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11 ha
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Bois |
710 ha
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776 ha
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Maisons, cours,
jardins |
18 ha
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47 ha
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Friches |
-
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13 ha
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Routes et
chemins |
50 ha
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79 ha
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Plan de Seigneurie (1779)
Le Bourg
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Documentation:
*Plan terrier de la seigneurie (1779). ADSM. E 36 (plan), E 37 (atlas),
E 38 (atlas)
*Plan d’intendance (1782). ADSM. 1 C 36 et procès-verbal d’arpentage
(1 C 7).
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Plan de Seigneurie (1779)
Busseau
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Le
plan terrier comprend trois documents:
*l'un en une
pièce collée sur toile de grandes dimensions (environ lm,
80 de côté), divise l’ensemble du terroir en 26 "climats"
(ou cantons) et peut servir de "plan d’assemblage". On lit dans
un cartouche : "Plan de la seigneurie de Villiers-sous-Grez, appartenante
à M. d’Argouges, maréchal des camps et armées du
Roy, fait en l’année 1779 par Toutin" (E 36).
*le second,
sous la forme d’un atlas de 27 feuilles, donne le nom des rues, des chemins,
des "climats" et numérote les parcelles (E 38).
*le troisième,
également plan parcellaire sous forme d’atlas, indique en plus
(en surcharge) le nom des censitaires et la contenance de leurs biens
(E 37).
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Plan d'intendance
(1782) Le Bourg |
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Le terroir
On remarque d’emblée
l’importance des bois et de la vigne. Dans la partie boisée la
ligne blanche brisée, plus large que les autres, représente
la "rivière sèche", canal tracé pour
l’assainissement du marais de Larchant, encore très présente
sur le terrain.
Le hameau de Busseau se
niche dans sa clairière, sur tous les plans comme dans la réalité.
De nombreux chemins le relient à l’extérieur et zigzaguent
sur la pente. Les rochers sont plus ou moins menaçants selon
le dessinateur. Beaucoup de maisons d’aujourd’hui sont déjà
en place...
Au XVIIIe siècle,
le terroir de la commune possédait un caractère particulier:
plus de vignes que de terres
labourables : presque 20 % du terroir ; beaucoup de bois, près
des deux tiers du sol : c’est la commune la plus boisée du canton
; très peu de terres labourables. Aujourd’hui,
malgré la quasi disparition de la vigne, la spécificité
du terroir villaron reste très forte, comme le confirme le plan
de l’occupation du sol en 1990.
Rues et maisons
Le réseau des rues principales est le même qu’aujourd’hui
; seuls les noms ont parfois changé. L’habitat
laisse quelques vides maintenant occupés, mais on est frappé
surtout par l’abondance des petites maisons, même lorsqu’elles
sont alignées, souvent le long d’une cour commune : c’est le
reflet d’une population de vignerons et d’un terroir à faible
surface de terres labourables. Contrairement à d’autres villages,
on remarque peu de grands bâtiments, encore moins de grandes fermes
à cour centrale. Deux puits peuvent être identifiés
: rue du Buisson et rue principale.
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